Traversée entre Lans-en-Vercors et Saint-Nizier-du-Moucherotte avec accès en car

Ce samedi 29 octobre, alors que la canicule d’automne fait rage, notre petit groupe de 9 motivé.e.s est parti (très) tôt en car Région pour rallier Lans-en-Vercors et monter plein ouest pour atteindre les hauteurs du village. Au fil de la montée, les corps se réchauffent vite et l’air également. Nous sortons de la zone d’inversion de température et la douceur se fait sentir. Nous marchons dans les feuilles mortes qui croustillent sous nos pieds et débouchons bientôt sur le plateau des ramée, bordé sur son flanc ouest par des falaises dominée par une large croix en bois.

Pause à la croix des Ramées

La pause est admirative devant le val de Lans. La vue reste assez brumeuse ce matin, mais le soleil rend l’atmosphère encore plus belle.

Le val de Lans au petit matin d’automne, vu depuis le plateau des Ramées

Nous poursuivons ensuite notre route en direction du Habert des Ramées, petite cabane au cœur de ce plateau. La visite est rapide mais nous laisse l’occasion de discuter de pastoralisme et de la grande faune sauvage, notamment du loup. Nous partons ensuite à la recherche du trou Saint-Michel, cavités en forme de L dont l’entrée du haut se situe sur le plateau, et la sortie (ou entrée) du bas de situe directement dans la falaise sous la crête orientale du Vercors. Certain.e.s sont un peu déçu par la grotte, qui n’en est pas vraiment une car il s’agit d’un bras qui est ouvert des deux côtés (donc pas forcément d’ambiance grotte dans le noir).

Nous remontons ensuite le plateau en longeant la crête orientale du Vercors, la plaine du Drac à notre droite. On passe sur des lapiaz, ces fameuses formation calcaire érodée par l’action chimique de l’eau. On y trouve même un beau fossile d’ammonite à même le sol.

Traversée du lapiaz du plateau des Ramées

Notre petit-déjeuner est loin dernière nous et nous décidons de prendre la pause pique-nique toujours sur le crète, en bordure de falaise. La vue s’étend ici de la Chartreuse au Trièves, en passant par le Mont-Blanc, Belledonne, les Grandes Rousses, ou encore les Écrins et le Dévoluy.

Panorama brumeux depuis le pique-nique, en direction de l’est

La (petite) sieste réparatrice effectuée, il est l’heure de repartir pour l’ascension du Moucherotte (1901m), point culminant de la journée que nous atteignons rapidement. La vue ici est impressionnante sur toute la cuvette grenobloise.

Sieste au soleil 🙂
La cluse de Voreppe depuis Grenoble

La descente vers Saint-Nizier-du-Moucherotte commence ici, sur un petit sentier escarpé et un peu technique. On a pris pas mal de pauses lors que la journée, et le petit groupe marche d’un bon rythme pour être à l’heure pour le passage du car. Nous traversons des forêts de pins, puis sapins et épicéas, et quelques feuillus qui ont déjà perdu toutes leurs feuilles. L’automne est bel et bien là ! Nous arrivons dans le village de Saint-Nizier juste à temps pour monter dans le car et redescendre à Grenoble après ce bon bol d’air de montagne et cette belle traversée par les crêtes.

L’équipe de choc en pleine action à la descente