21-22 Octobre 2023
Ce weekend, Jean-Baptiste (JB) en tant qu’encadrant et moi (Oran) en tant que co-encadrant avons organisé une traversé depuis le col de l’Arlezier jusqu’à Lans-en-Vercors (environ 30km total sur les deux jours) pour un groupe de 8. Nous sommes restés dans la cabane des Clots (ou de Roybon) le samedi soir avant de continuer le dimanche direction Lans-en-Vercors, en passant par le col vert pour un magnifique levé de soleil.
Le WE commence par un trajet en bus vers le col de l’Arzelier- c’est rapidement fait avec l’aide du 25 de Grenoble jusqu’à Les Saillants et ensuite une navette transport à la demande pour monter au col.
Une fois au col, on commence par traverser un peu dans la foret. Premier arrêt photo avec le groupe (sauf moi- malheureusement j’avais oublié mon trépied pour l’appareil photo !) avec un vue sur les rochers des deux sœurs en arrière-plan.
On monte ensuite (assez raide !) avant d’atteindre la Barraque des Clos pour une petite pause réhydratation avant d’attaquer la dernière grande monte jusqu’au Pas de l’Oeille. Le sentier est exposé, et probablement pas un endroit a passer pendant des chutes de neige car la pente a 45 dégrées est plutôt dangereux. Il faut aussi faire attentions aux chutes de pierres car les bouquetins sont plutôt actifs au-dessus de nous dans les rochers.
On arrive au pas de l’œil pour une vue panoramique imprenable style Ecossais : on voit à peine a 10m et les nuages sont plutôt bas. Heureusement, le temps de manger et de s’empiffrer avec toute la nourriture que nous avons apportée, les nuages se dégagent et nous continuons de monter un peu pour passer au Pre de l’Archard. Nous avons fait un petit détour afin d’aller voir un des gros trous qui sont les écoulements d’eau dans le massif calcaire, et JB a expliqué le fonctionnement de l’érosion.
Ensuite, cap sur la cabane en direction Villard-de-Lans. Nous avons eu notre troisième rencontre avec les bouquetins du jours, mais cette fois ils était beaucoup plus nombreux ! J’ai pris l’occasion de les photographier de près- ils n’avait vraiment pas peur qu’on s’approche d’eux et d’observer leurs magnifiques cornes (le bouquetin est une espèce protégée dans les alpes à la différence du chamois).
Finalement, nous arrivons à la cabane. C’est un spot plutôt agréable, et nous faisons vite connaissance de l’autre group qui va dormir ce soir à la cabane-un group de jeunes scouts de France très sympas. Le coucher du soleil arrive vite, et les scouts commencent un feu de camp pendant que nous prenons l’apéro sur le banc. Il y a un rocher d’une bonne taille a cote de la cabane pour s’entrainer un peu à l’escalade de bloc, pour ceux qui s’ennuient. J’ai la mauvaise idée de monter au scouts la Bardane, une plante qui colle aux vêtements comme du velcro !
Il commence à faire froid donc on s’installe autour du feu avec les scouts (en partageant bien sur l’énorme assortiment d’apéro que tout le monde avait apporté avec eux !)
A la différence des scouts qui cuisinent directement leur repas sur le feu, nous prenons l’option facile avec les réchauds au gaz pour les ravioles. En réalité, grâce à mon aptitude à ne pas lire le mode d’emploi sur la barquette et l’inexpérience general du groupe de cuire des ravioles en montagne c’était plutôt une soupe avec des morceaux de pates.
Nous avons passe toute la soirée autours du feu. Il avait une super ambiance, nous avons fait griller des chamallows et gouté les bananes rôties avec chocolat fondu. J’ai aussi pris des photos longue exposition, et des membres de notre group ont fait de l’écriture a la lampe frontale.
Il est temps de se coucher- cela me fait penser que je n’ai pris aucunes photos de l’intérieure de la cabane. Mais il y a un beau ciel étoilé pour compenser !
Le lendemain matin, réveil a 6h. Le but, c’est de monter au Col Vert pour le lever du soleil à 8h. Apres un déjeuné et le the/café, nous partons pour le col. Comme la suite du chemin n’est pas de l’autre cote du col, nous laissons les sacs à dos au croisement du chemin a mi-monte et ça facilite les dernier 150m de monté. On arrive pour un superbe panorama (cette fois pas à l’écossaise !) sur Belledonne, avec une petite mer de nuages.
En raison du relief, il faut attendre 8h15 pour voir les premiers rayons apparaitre sur l’horizon. Ça, c’est facilement un des plus beaux paysages que j’ai vu depuis que je suis à Grenoble. J’en profite pour faire plein de photos !
Finalement, après avoir admire le paysage pendant suffisamment longtemps, on redescend aux sacs et c’est parti direction Lans-en-Vercors. Il y a encore plusieurs montées et décentes a faire donc on traine pas trop, mais une petite pause pour faire le plein et recharger nos estomacs est nécessaire.
On a pas mal de distance encore à couvrir et je range l’appareil photo pour des passages un peut délicats le long de la crête, mais ça n’empêche pas les photos occasionnelles. En approchant la fin de la crête, on commence à voir le Pic St-Michel, avec Grenoble en dessous et le massif du Mont Blanc sur l’horizon.
Finalement, redescente sur Lans-en-Vercors. On a un peu à attendre pour le bus donc petite session debriefing au bord de la route avant l’arrive du T64 qui nous ramène à la gare routière de Grenoble. C’est un moment de soulagement (on pense au lit comfortable et la douche chaude qui ne sont pas loin) mais aussi un peu triste, car on on voudrait bien passer encore quelques temps ici dans ce super beau paysage avec les amis qu’on s’est fait pendant les deux jours.
Distance couverte et dénivelé (selon l’enregistrement trace GPS) :
1e jour- 15km, 1100m de dénivelé, sur un temps écoulé total de 7h30 et 5h de mouvement
2e jour- 15,7km, 1000m de dénivelé, , sur un temps écoulé total de 8h et 4h45’ de mouvement
Merci a tout le monde pour ce super WE!
Article redigé et photos de Oran Murray