L’itinérance bivouac et cabanes dans le Beaumont des vacances de printemps

A l’occasion des vacances d’avril, le Club Grenoble Rando Université a organisé, en partenariat avec le Crous, une randonnée découverte du côté des cabanes du Beaumont.

Le départ s’est fait à midi à Grenoble en gare routière, pour prendre le bus jusqu’à La Salle en Beaumont.

Nous avons démarré la randonnée, avec un froid encore persistant et un peu de neige ou de givre sur les hauteurs… en avril ne te découvre pas d’un fil ! Pour cette première étape, nous rejoignons la cabane de Loupi, en passant par le village de St Michel en Beaumont. C’est l’occasion de découvrir une partie de l’ancien canal arrivant depuis St Laurent en Beaumont encore en partie en service.

Arrivé à la cabane de Loupi, certains plantent la tente. D’autres préparent l’allumage du feu.
La soirée est passée bien au chaud dans cette petite cabane qui malgré tout nous accueille tous 🙂 une cabane bichonnée à la perfection ou presque par les bénévoles de l’association Tous à Poêle lors de plusieurs chantiers participatifs auxquels j’ai eu l’occasion de participer. Lors du dernier, nous avons ajouté de l’isolation sous le toit, bien utile en cet hiver qui joue les prolongations.

Dehors il neige quelques flocons !
La nuit sera fraiche, -2C° !

Matin, le réveil est plus ou moins facile suivant les gens. On tente de récupérer de l’eau pour le petit déjeuner grâce à la cuve de récupération d’eau de pluie … mais on n’avait pas pensé qu’elle aurait gelé à cette époque !

La fine équipe

Pour aujourd’hui, nous allons rejoindre la crête et son signal St Michel. Le panorama y est de toute beauté, sur le Taillefer, les Ecrins, le Vercors, le Dévoluy…

Nous poursuivons jusqu’à rejoindre le Col de Parquetout puis la cabane de Cumina, où nous en profitons pour une pause goûter. Ne reste plus alors qu’à atteindre la cabane de Bois du Ser, où l’on retrouve des bénévoles de Tous à Poêle en train de s’afférer malgré l’heure tardive : en effet, un nouveau chantier est lancé sur cette cabane pour la rendre à nouveau utilisable.

Le lendemain, nous nous joignons justement aux autres bénévoles du chantier : préparation d’un abri extension à la cabane, du futur plancher, d’une chèvre pour faciliter la coupe de bois, de panneaux de signalisation,… le travail ne manque pas et la main œuvre aussi d’autant quelques habitants nous rejoignent pour participer aux travaux.


Notre groupe redescend pour attraper le dernier bus du jour en-dessous du village des Côtes de Corps.